Assemblée populaire du 12 juin 2011
Nous étions 9 (11 avec Djoseph et François et leur cage à lumçons Nous espérons qu’ils continueront à s’indigner avec nous).
Nous avons abordé le sujet du problème d’emploi pour les gens sans expérience, de la société ou le rendement est roi et de l’humain qui n’est plus qu’une marchandise.
Domi nous a fait part de son expérience professionnelle, de son vécu et des différences injustes des salaires octroyés pour des travaux pénibles qui ne sont pas valorisés alors qu’ils sont nécessaires à la société.
Nous avons parlé de l’argent qui n’est plus, comme à l’origine, un outil d’échange mais est devenu un poison qui pourrit le monde.
« Dans cette société, le rendement est plus important que le bien-être » dit John « et c’est ça qu’il faut changer ». Nous applaudissons tous en agitant les mains.
Fred aborde le sujet de la désinformation et des multiples médias, de l’abondance des infos mensongères, des infos volontairement occultées et de l’internet qui peut être un bel outil pour rétablir la vérité mais aussi un outil de manipulation.
Virginie parle de la valeur non reconnue des métiers manuels « faut-il vraiment qu’on aille tous à l’unif? » l’important est de faire ce qu’on aime. La société a besoin de tous.
Fred ajoute que l’important est de se trouver un but de vie. « Gagner de l’argent pour quoi faire ? » L’argent, s’il reste un moyen pratique d’échange, ok. Mais malheureusement il est devenu un instrument de pouvoir.
Olivier nous parle d’autres alternatives, comme le SEL et dit qu’on doit supprimer l’argent et trouver une autre manière d’echanger nos savoirs et nos compétences, des échanges de services, de partage de temps; cela remettrait tout les gens à égalité car nous avons tous des compétences et des choses a apprendre aux autres.
j’ajoute (Noëlle) que c’est dès l’enfance qu’il faut apprendre la solidarité et que l’école a un grand rôle à jouer dans cette démarche, que l’école ne doit pas être là pour fournir de l’emploi aux entreprises mais doit plutôt apprendre aux enfants à être responsables et critiques envers ce qu’on leur propose. Veiller à ce que les « étiquettes » de tout genre soient abolies. Qu’on regarde l’autre en tant qu’humain et faire fi de toutes ces croyances et préjugés qu’on nous a mis dans le crâne depuis des générations. Nous sommes conditionnés. Il faut redevenir libre de nos pensées.
Christian revient au concret et nous pose la question: »Et on fait quoi? Et comment? »
John nous dit que parler ne suffit pas. S’indigner oui mais le mouvement ne sera crédible que si nous mettons en place des actions concrètes qui prouvent que nos paroles peuvent réellement s’appliquer dans la société.
Il se réjouit de voir notre enthousiasme et notre volonté. Notre désir de changement immédiat doit être porteur d’actions. « Il faut déraciner ce système archaïque dans lequel on se sent mal pour replanter un nouvel arbre »…
Mais attention à la récupération des partis politiques, nous voulons du nouveau, pas des raccommodages , se baser sur les expériences passées, d’accord. Mais ne plus parler ni de gauche ni de droite . Créer du neuf.
Importance d’établir les grands axes de ce qu’on veut faire et noter les points importants de ce qu’on veut mettre en place pour que le mouvement progresse : environnement, relations humaines, économie, santé, éducation.
voici quelques unes des pistes proposées:
- Sécurité sociale gratuite
- Taxe sur les transactions bancaires
- Des salaires egaux pour tous
plus localement:
- Se renseigner sur les groupes déjà en activités: associatifs de Bretagne
- Les groupes d’achats communs (GAC), les groupes d’achat solidaires de l’agriculture paysanne (GASAP) les systèmes d’échange locaux (SEL)…
- Les colibris de Pierre Rabhi
- Faire des associations de personnes sans hiérarchies et faire des groupes de travail selon les besoins.
Nous avons terminé notre assemblée vers 20h 15.